Le ministère sud-coréen de la Justice a finalement décidé d’extrader la prévenue néozélandaise d’origine sud-coréenne dans l’affaire dite des « corps humains dans des valises » vers son pays d’accueil. Une décision arrêtée hier par le garde des sceaux. Han Dong-hoon a alors ordonné de livrer aussi les preuves saisies lors de son arrestation.
La terrible affaire remonterait à 2018. La femme, dénommée Lee, aurait tué ses deux enfants, à l’époque âgés de sept et dix ans. Ils habitaient alors à Auckland. En août dernier, une famille de cette ville néozélandaise a découvert des restes humains dans plusieurs valises qu'ils ont remportées dans une vente aux enchères. Des valises conservées dans un entrepôt.
La famille a aussitôt prévenu la police. Après une enquête, celle-ci a suspecté leur mère domiciliée à l’adresse de ce hangar, en l’occurrence Lee, qui s’était installée dans cette ville après avoir obtenu la nationalité néozélandaise.
Or, cette femme âgée de 42 ans, a été arrêtée le 15 septembre dernier dans un appartement à Ulsan dans le sud-est du territoire sud-coréen. Le Parquet local l’a immédiatement incarcérée à la demande du pays d'Océanie. Elle sera extradée dans un délai de 30 jours.