La justice a reconnu que l’ancien maire de Séoul, Park Won-soon, avait harcelé sexuellement sa secrétaire. Une affaire qui remonte à juillet 2020 et qui avait entraîné au lendemain de l’accusation le suicide de Park.
En janvier 2021, la Commission nationale des droits de l'Homme a déclaré que ses propos et ses comportements correspondaient à un harcèlement sexuel, et a préconisé à la municipalité de la capitale et au ministère de l'Egalité des sexes et de la Famille de prendre des mesures pour protéger la victime.
La famille du défunt a tout de suite saisi la justice pour faire annuler cette recommandation. Plus d’un an et demi après, le tribunal administratif de Séoul a donné gain de cause à la commission.
Les juges ont pris en compte les messages et photos de l’ex-maire envoyés à la victime et ses agissements déplacés. Au sujet de la relation entre les deux personnes, ils ont estimé que d’une part la secrétaire avait de l’estime pour son supérieur au niveau professionnel et d’autre part avait tout gardé pour elle, de peur de subir d’éventuels désavantages si cette affaire est révélée au public.
La défense a regretté le verdict et envisage de faire appel.