Le Parquet du district central de Séoul a convoqué aujourd’hui Park Jie-won, pour le meurtre de Lee Dae-jun, un fonctionnaire sud-coréen tué par des soldats nord-coréens en mer Jaune en septembre 2020. L’ex-patron du Service national de renseignement (NIS) est soupçonné d’avoir supprimé les informations relatives après cette affaire. C’est le NIS qui l’a dénoncé au Parquet en juillet dernier pour cette raison.
Park continue toutefois de nier les accusations. Selon lui, il n’a reçu aucun ordre en la matière de la part de l’ancien président de la République Moon Jae-in, ni de l’ex-conseiller à la sécurité nationale de la Maison bleue, Suh Hoon. Il n’a également rien ordonné à ses subalternes. Il a indiqué que le NIS est une institution qui collecte et analyse des renseignements, et non pas une organisation qui prend des décisions politiques. Il a ainsi souhaité ne pas empétrer ce service dans un différend politique.
A propos de la question de savoir si la défection de Lee était évidente ou non, l’ancien numéro un du NIS a déclaré avoir fait totalement confiance dans l’analyse des employés.
En octobre dernier, la Cour des comptes a dévoilé le résultat de son inspection montrant que le service de renseignement a effacé 46 données directement après une réunion ministérielle organisée le lendemain matin du décès du fonctionnaire.