La Commission de l’éducation nationale a de facto approuvé hier la révision des programmes d’enseignement. Cette dernière a été présentée le 6 décembre par le ministère de l’Education.
Ses grandes lignes ont été maintenues, c’est-à-dire que le terme « démocratie libérale » remplacera celui « démocratie » tout court dans les cours d’Histoire de Corée pour les lycéens.
Autre changement : l’expression « égalité des sexes » sera quant à elle supprimée pour être relayée par celles qui pourraient se traduire comme « préjugés sexistes » et « la question éthique de la discrimination sexuelle ». De même, la formule « les minorités victimes de discriminations sexuelles » sera utilisée au lieu de « minorités sexuelles ».
Et dans les manuels pour l’éducation à la santé, on ne verra plus le mot « sexualité ».
Par ailleurs, le massacre des manifestants lors du soulèvement populaire de Jeju, qui commença le 3 avril 1948 sera lui aussi reflété dans la rédaction des livres scolaires d’Histoire.
La décision d’hier n’a pourtant pas été prise à l’unanimité. Certains membres de la commission ont même claqué la porte de la réunion pour exprimer leur mécontentement. Cependant, le ministère entend finaliser, avant la fin du mois, son nouveau programme qui sera progressivement appliqué dans les manuels pour les écoliers, les collégiens et les lycéens, dès 2024.