La KCTU, l'une des deux plus grandes centrales syndicales de Corée du Sud et sa branche KPTU, syndicat des travailleurs des services et des transports publics, ont annoncé aujourd’hui avoir déposé une plainte contre le gouvernement auprès du comité de la liberté syndicale de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Les deux entités reprochent à l’exécutif d’avoir pris des mesures contraires aux conventions concernées de l’agence onusienne lors de la récente grève des camionneurs routiers. Il s’agit notamment des conventions 87 et 98, portant respectivement sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, et le droit d'organisation et de négociation collective. Elles ont été ratifiées par le Parlement sud-coréen avec la convention numéro 29 interdisant le travail forcé, et sont en vigueur depuis février.
Le comité de la liberté syndicale, une fois après avoir reçu les plaintes du syndicat ou du patronat des pays membres de l’OIT, doit les examiner avant de présenter aux gouvernements concernés ses recommandations.