Le gouvernement doit dévoiler demain sa nouvelle mesure sanitaire concernant le port du masque en intérieur. Avant cela, ses représentants et ceux du Parti du pouvoir du peuple (PPP) se sont retrouvés aujourd’hui pour la coordonner.
A l’issue de leur concertation, le chef du comité politique de la formation présidentielle en a rendu publics les contours lors d’un point de presse.
Selon Sung Il-jong, les autorités sanitaires entendent lever bientôt cette obligation pour juste recommander de porter le masque, si bien sûr les conditions requises sont réunies. Cela dit, les établissements à haut risque de contamination comme les Ehpad, les hôpitaux ou encore les pharmacies ne seront pas concernés. Et d’après les experts en la matière, même si, après l’application du nouveau protocole sanitaire, le nombre de contaminations progresse, le pays sera capable d’y faire face, car il est doté de suffisamment de personnel et d’équipements nécessaires.
Toujours selon le député, ces spécialistes estiment que la période d’isolement, en cas d’infection au COVID-19, pourra elle aussi être réduite à trois jours, contre une semaine actuellement.
Interrogé sur la question de savoir si les sud-Coréens pourront tomber le masque avant la mi-janvier, il s’est borné à faire part de trois critères déterminés par l’exécutif. Il s’agit entre autres de l’inversion de la courbe ascendante des nouveaux cas positifs, des hospitalisations et des décès.
Côté bilan. En l’espace de 24 heures, un total de 75 744 contaminations supplémentaires ont été recensées, 5 601 cas de plus que jeudi dernier.