Yoon Suk-yeol s’est montré très ferme face à la récente incursion des cinq drones nord-coréens dans l’espace aérien sud-coréen. Il a en effet ordonné à son équipe de réagir désormais de manière assurée à toute provocation de Pyongyang, sans craindre sa menace nucléaire.
Selon le Bureau présidentiel de Yongsan, son occupant estime que la contre-attaque vigoureuse et les représailles sont les moyens les plus forts de contrer les bravades du régime de Kim Jong-un.
Le chef de l’Etat a d’emblée ordonné hier de prendre des mesures proportionnées pour faire décoller deux à trois drones pour un engin nord-coréen qui traverse la frontière intercoréenne, et pour l’abattre, si nécessaire, et ce même au péril de l’escalade des hostilités.
L’opposition a aussitôt dénoncé une stratégie aberrante, qui ne fait qu’inquiéter les sud-Coréens. Le Minjoo, sa principale force, a en même temps renouvelé sa mise en garde envers le Nord, précisant que l’entrée des aéronefs de celui-ci dans le ciel du Sud constitue une claire violation de l’accord militaire Séoul-Pyongyang, signé le 19 septembre 2018.