Le bras de fer entre la majorité et l’opposition s’annonce tendu dès les premiers jours de l’année. Le Minjoo, la première force de l’opposition tente de pousser le délai de l’enquête parlementaire sur le drame d’Itaewon prévu ce samedi. Le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation présidentielle, n’a pas donné de réponse à cette réclamation du fait qu’il reste encore l’audition des témoins les 4 et 6 janvier prochains.
Une autre pomme de discorde subsiste au sujet des lois qui ont expiré l’année dernière. Notamment, Le système sur les frais de transport des camionneurs qui leur garantit un salaire minimum est en suspens dans la commission législative et judiciaire.
Le Minjoo envisage même de remettre ce dossier à la session plénière unilatéralement en profitant de sa majorité à l’Assemblé nationale. Il est aussi prêt à adopter la même démarche pour la loi sur la structure organisationnelle de l’audiovisuel public et celle dite de « l’enveloppe jaune » consistant à empêcher les entreprises de demander un dédommagement aux grévistes.
Pour ce faire, le parti de centre-gauche a demandé de convoquer une session extraordinaire ce mois-ci. Pourtant, le PPP a critiqué cette décision en argumentant qu’il essayait de trouver une issue parce que l’enquête du Parquet sur la corruption de son chef Lee Jae-myung fait son chemin.
En ce qui concerne la pénétration des drones nord-coréens dans l’espace aérien, le parti au pouvoir a proposé aux trois formations de l’opposition d’adopter une résolution pour dénoncer la provocation de Pyongyang. Le Minjoo, quant à lui, a demandé un entretien de la commission de la défense nationale pour faire le point sur le dysfonctionnement du système de sécurité.