L’Assemblée nationale est réunie en session extraordinaire à partir d’aujourd’hui et celle-ci se poursuivra pendant un mois. Le Minjoo qui occupe la majorité des sièges a finalement demandé cette convocation de façon unilatérale.
Selon la première force de l’opposition, il est urgent de discuter des projets de loi liés à la vie du peuple, notamment le système sur les frais de transport des routiers qui a expiré l’an dernier. L’envahissement récent des drones nord-coréens dans l’espace aérien du Sud sera aussi à l’ordre du jour. La formation de centre-gauche prévoit d’organiser un entretien sur les lacunes dans la réponse de l’armée et les soupçons sur la dissimulation de l’incident.
Park Hong-keun, le chef du groupe parlementaire du Minjoo, a exhorté le Parti du pouvoir du peuple (PPP) à assumer le rôle de la formation présidentielle en affirmant que tout le pays est confronté à la crise.
Le PPP qui prétendait convoquer cette session après la fête du Nouvel an lunaire, fin janvier, devrait mettre des bâtons dans les roues de son rival. Le chef du groupe parlementaire Joo Ho-young a reproché au Minjoo de tenter de profiter de l’immunité parlementaire des députés pendant une session à l’Assemblée nationale, concernant l’enquête sur la corruption de son patron Lee Jae-myung.
A propos de la provocation nord-coréenne, le parti au pouvoir a critiqué que la séance de question-réponse n’a pas d’autre objectif que de dévoiler au grand jour les secrets militaires sur la détection et le traçage des aéronefs inhabités.
Le bras de fer s’annonce plus féroce demain où la convocation de Lee au Parquet est prévue. Il sera interrogé sur les suspicions selon lesquelles il aurait obtenu une promesse de donation d’environ 16 milliards de wons, soit l’équivalent de 12 millions d’euros, de la part de plusieurs entreprises au bénéfice du Seongnam FC, dont il était le propriétaire.