L’armée sud-coréenne a reconnu sa réaction tardive face à l’incursion des drones nord-coréens.
Dans un message envoyé à des journalistes, l’état-major interarmées (JCS) a écrit que le partage d’informations et la coordination entre le 1er corps d’armée, qui avait détecté en premier les engins nord-coréens et les avait suivis, et le Commandement de la défense de la capitale n’étaient pas suffisants.
Le JCS a admis avoir mis plus d’une heure et demie pour adopter une posture de préparation « Durumi » après avoir détecté l’intrusion. Il expliqué toutefois que des opérations stratégiques nécessaires s’étaient déroulées pour la surveillance antiaérienne renforcée, l’exploitation urgente de force militaire aérienne et la préparation du système d’arme de défense aérienne au sol.
Selon l’état-major, un contrôleur radar avait repéré un appareil non identifié dans une région nord-coréenne à 10h19. Lorsque cet engin avait commencé à se diriger vers le sud, l’agent en poste a informé son corps d’armée six minutes plus tard.