A deux mois de l’élection du chef du Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation présidentielle, le député Ahn Cheol-soo s’est porté candidat. Il s’est engagé à fournir un appui important au chef de l’Etat.
Selon l’ancien médecin et entrepreneur, son destin est étroitement lié à celui de Yoon Suk-yeol depuis qu’ils ont formé un front commun lors de la dernière présidentielle. Il a expliqué que si le président échouait, sa vie politique se terminerait. Avant d’ajouter qu’il est la personne la plus sincère à vouloir la réussite de Yoon.
En ce qui concerne les scrutins législatifs prévus l’année prochaine, Ahn a affirmé que Séoul et sa région métropolitaine étaient des circonscriptions décisives, et que personne ne connaissait mieux les habitants de cette zone que lui.
Quant au parlementaire Kim Gi-hyeon, entré en lice le mois dernier, il a ouvert son bureau de campagne électorale pour commencer à convaincre les électeurs. Sa stratégie est de souligner sa solidarité avec Jang Je-won, personnalité proche du numéro-un sud-coréen.
Par ailleurs, le conflit s’envenime entre le Bureau présidentiel de Yongsan et Na Kyung-won, la vice-directrice du comité présidentiel de la dénatalité et du vieillissement de la société. Cette dernière a annoncé son projet d’annuler une partie des prêts bancaires aux couples ayant un enfant, mais la présidence l’a tout de suite refusé.
Na a fait profil bas en affirmant comprendre les inquiétudes, mais a expliqué que cette décision valait le coup d’être examinée. A ce propos, le Bureau présidentiel a jugé décevante l’insistance de l’ancienne députée sur cette question malgré son opposition flagrante. Un responsable a estimé que ce reproche, fait en public, montre qu’elle n’était pas qualifiée pour tenter de prendre la tête du PPP.