La convocation de Lee Jae-myung a fait réagir le monde politique.
Sans surprise, son propre parti, le Minjoo s’est indigné. Il a martelé que l’administration de Yoon Suk-yeol est la première de l’histoire constitutionnelle du pays à convoquer le chef de la principale formation de l’opposition devant les procureurs. Et d’ajouter que l’enquête sur son patron vise l’ensemble du Minjoo, et non pas uniquement son dirigeant. Il est allé jusqu’à évoquer le fait que le régime nazi en Allemagne et le gouverneur général du Japon en Corée sous son occupation coloniale avaient eux aussi invoqué l’état de droit pour intimider la population.
Dans le camp d’en face, le Parti du pouvoir du peuple (PPP) a fustigé la réaction collective du Minjoo. Selon le mouvement présidentiel, une enquête judiciaire n’a rien à avoir avec la couleur politique.
Quoiqu’il en soit, le numéro un du parti de centre-gauche poursuivra sa tournée nationale à la rencontre des citoyens. Demain, il se rendra à Gyeyang, sa circonspection électorale. Et jeudi, il tiendra une conférence de presse du Nouvel an.