Le ministère de la Défense tente de calmer le jeu après que le président de la République a fait état de la possibilité pour la Corée du Sud de posséder ses propres armes atomiques.
Son vice-ministre a martelé que le pays ne considérait pas l’armement nucléaire comme une option politique. Il a fait cette remarque, lorsqu’il était invité aujourd’hui à une émission de radio de la KBS.
Selon Shin Beom-chul, Yoon Suk-yeol n’a pas soulevé une telle nécessité et a juste mentionné une dissuasion élargie. Autrement dit, le chef de l’Etat a ainsi appelé à une coopération étroite entre Séoul et Washington pour le bon fonctionnement de cette doctrine militaire défensive. Le président Yoon n’a donc pas ordonné l’armement atomique.
Le porte-parole du ministère a enfoncé le clou. Lors d’un point de presse aujourd’hui, Jeon Ha-gyu a détaillé que le numéro un sud-coréen avait préconisé de consolider davantage, domaine par domaine, la coopération en matière de dissuasion élargie avec les Etats-Unis, et à la fois la posture du système dit des trois axes. Il s’agit de « kill chain » ou la capacité de frappe préventive, de la défense antimissile de conception nationale baptisée « KAMD » et des représailles massives visant particulièrement le leadership nord-coréen, le « KMPR ».