L’étau judiciaire se resserre autour de Lee Jae-myung. Le Parquet a de nouveau convoqué le patron du Minjoo pour l’auditionner dans l’enquête, cette fois, sur les soupçons en lien avec les projets d’aménagement des complexes d’appartements de deux quartiers de Seongnam, pendant son mandat de maire de cette ville en banlieue sud de Séoul. Il s’agit de Daejangdong et Wirye.
Le chef de la première formation de l’opposition a déjà été entendu le 10 janvier dernier dans une affaire distincte, celle du Seongnam FC.
Afin de l’interroger une nouvelle fois, également sous le statut de prévenu, le ministère public lui aurait demandé s’il lui convient de se présenter le 27 janvier. Et l’intéressé doit désormais décider de répondre ou non à sa convocation, et de la date, s’il l’accepte.
L’institution suspecte l’ancien maire de Seongnam d’abus de confiance et de conflits d’intérêts dans l’exercice de ses fonctions. Selon elle, Lee, en qualité de décideur final de politiques municipales, aurait aidé, de manière irrégulière, les développeurs immobiliers privés de Daejangdong à réaliser des profits colossaux de plus de 400 milliards de wons, soit quasiment 300 millions d’euros. Ce qui aurait causé autant de pertes à la ville.
Les procureurs cherchent aussi à en savoir plus sur l’allégation, selon laquelle le rival malheureux de Yoon Suk-yeol à la présidentielle de l’an dernier est intervenu pour la promesse de partager ces gains avec ses bras droits.
A propos du dossier sur Wirye, le Parquet examine s’il y avait eu une fuite d’informations internes dans le processus de choix des développeurs devant mener le projet.
Sans surprise, Lee nie en bloc toutes les accusations qui le visent.