Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères n’a pas tardé lui non plus à convoquer l’ambassadeur iranien à Séoul pour s’expliquer sur les propos de Yoon Suk-yeol lors de sa visite à la troupe sud-coréenne Akh, présente aux Emirats arabes unis.
Lors d’un point de presse aujourd’hui, son porte-parole Lim Soo-suk a précisé que son premier vice-ministre Cho Hyun-dong avait une nouvelle fois fait connaître à Saeed Shabestari la position de l’administration Yoon.
Selon la voix de la diplomatie sud-coréenne, Cho a alors redit que son chef de l’Etat avait fait la remarque en question, seulement pour encourager ses soldats en mission à Abou Dhabi, et que sa parole n’avait donc rien à avoir avec les relations de Téhéran avec les pays étrangers, plus particulièrement avec celui du Matin clair. Et d’ajouter que le gouvernement sud-coréen a toujours la volonté intacte de développer davantage ses liens avec la République islamique d’Iran et qu’il poursuivra ses efforts en ce sens.
Lim a également détaillé que le vice-ministre était revenu sur les propos tenus par son homologue iranien Reza Najafi. Hier, celui-ci a qualifié la possibilité évoquée par le président Yoon sur l’armement nucléaire de son pays de contraire au traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Selon Cho, il s’agit d’une mention infondée et la Corée du Sud remplit toujours les obligations découlant de ce pacte.