« Il est réaliste et raisonnable que la Corée du Sud respecte, à ce stade, le régime du traité de non-prolifération nucléaire (TPN), et son peuple fait considérablement confiance à la dissuasion élargie des Etats-Unis contre la menace nord-coréenne. » C’est le président Yoon Suk-yeol qui a fait cette déclaration dans une interview avec le Wall Street Journal, publiée hier.
Sachez que la semaine dernière, le numéro un sud-coréen a fait état de l’ambition de doter son pays de l’arme nucléaire en cas d’exacerbation des tensions avec Pyongyang et cela a suscité une réaction plutôt négative. Afin d’éviter l’escalade, son équipe au Bureau de Yongsan a aussitôt assuré que Séoul restait fidèle à ses principes : observer rigoureusement le régime du TPN. Le chef de l’Etat a lui-même enfoncé le clou dans son entretien avec le quotidien américain.
Selon le journal, le dirigeant sud-coréen a alors souligné aussi l’importance de renforcer d’un cran la dite dissuasion élargie ainsi que la coopération sécuritaire à trois entre Séoul, Washington et Tokyo. Il a d’emblée affirmé ne pas voir de problème majeur dans la nouvelle stratégie de sécurité et de défense du Japon.
Sur l’éventuel impact des restrictions américaines sur l’exportation de semi-conducteurs sur les industries concernées du pays du Matin clair, le président Yoon a mis en avant que les discussions diverses étaient en cours pour empêcher les entreprises sud-coréennes de subir des risques graves.
Questionné sur les liens avec la Chine, le chef de l’Etat a annoncé qu’il ferait un voyage prochainement dans l’empire du Milieu.