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Politique

Mine de Sado : Tokyo dépose une nouvelle candidature au patrimoine mondial de l’Unesco

Write: 2023-01-20 14:35:24Update: 2023-01-20 15:09:03

Mine de Sado : Tokyo dépose une nouvelle candidature au patrimoine mondial de l’Unesco

Photo : YONHAP News

Le gouvernement japonais a proposé, de nouveau, à l’Unesco d’inscrire la mine de Sado sur la liste du patrimoine mondial en 2024. Il a déposé, jeudi, sa proposition officielle au Bureau du Comité du patrimoine mondial, selon des médias de l’archipel tels que l’agence de presse Kyodo et la télévision NHK.

Pour rappel, Tokyo a fait la même démarche il y a un an, ce malgré une vive protestation de Séoul. Il s’agit de la mine d’or de Sado Kinzan située dans la préfecture de Niigata. Cette dernière est un lieu de travail forcé où plus de 1 200 Coréens ont été déportés pendant la Seconde guerre mondiale.

Mais l’Unesco a retoqué la candidature japonaise en raison d’une lacune constatée dans le dossier. Elle a remis en cause l’absence d’explication sur les parties cassées d’un canal d’acheminement qui servait à extraire de l’or à Nishimikawa, un des sites faisant partie de cette mine.

Par la suite, le gouvernement japonais a complété son dossier à ce sujet. Et il a présenté une proposition provisoire en septembre dernier avant de déposer une version définitive cette fois.

Afin de conforter l'inscription de ce site, Tokyo a eu la précaution de limiter la période concernée entre le XVIe et le milieu du XIXe siècle. C’est une façon d’exclure les années du travail forcé des Coréens lors de l’occupation. Cette ruse a été fortement critiquée par le pays du Matin clair.

La nouvelle initiative nipponne risque de raviver davantage les tensions entre Séoul et Tokyo d’autant plus que l’indemnisation des travailleurs forcés durant la colonisation constitue actuellement la pomme de discorde la plus brûlante.

Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a regretté que son voisin ait reproposé la mine de Sado à l’Unesco, alors qu’il n’a pas tenu son engagement de présenter fidèlement au grand publie son passé sombre concernant l’inscription d’une autre installation industrielle nippone à l’époque moderne au patrimoine mondial en 2015. Et il a ainsi convoqué cet après-midi le ministre plénipotentiaire de l’ambassade du Japon à Séoul pour manifester sa contestation.

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