Le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme a publié hier le « 2e plan du développement de la langue des signes sud-coréenne » pour favoriser l’accès à l’information et à la culture aux 52 000 personnes concernées vivant dans le pays.
Tout d’abord, le nombre de centre d’enseignement de la langue des signes sera augmenté à 17 d’ici 2027. Aujourd’hui, il en existe seulement quatre. Ensuite, en vue de promouvoir l’apprentissage des membres de famille des individus sourds et malentendants, un programme d’enseignement et des manuels adaptés à chaque catégorie d’âge seront développés.
En ce qui concerne le service d’interprétation dans le domaine public, il sera élargi dans les établissements publics et les institutions artistiques et culturelles pour être offert plus de 2 000 fois par an contre 440 fois actuellement. Jusqu’à présent, il était proposé uniquement lors de la publication des politiques gouvernementales.
Ce n’est pas tout. Chaque année, dix musées concevront des vidéos utilisant ce langage gestuel consacrées à leurs expositions. La directive sur l’interprétation dans le domaine public sera aussi élaborée pour améliorer la qualité du service.
Enfin, le gouvernement compte développer la technologie de la traduction automatique basée sur l’intelligence artificielle et publier un dictionnaire comportant 4 000 signes, afin de soutenir la communication avec les individus n’ayant pas de déficience auditive.