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Culture

Le « Jikji » se dévoile en France pour la première fois en 50 ans

Write: 2023-02-16 13:58:24Update: 2023-02-16 14:18:50

Le « Jikji » se dévoile en France pour la première fois en 50 ans

Photo : YONHAP News

Le « Jikji », le plus ancien livre imprimé avec des caractères mobiles en métal au monde, rencontra le public, à Paris, pour la première fois en 50 ans.

La Bibliothèque nationale de France (BnF) a annoncé sur son site Internet que le « Jikji » serait présenté lors de son exposition intitulée « Imprimer ! L'Europe de Gutenberg ». Avant d'ajouter que cet événement, qui se déroulera du 12 avril au 16 juin, reviendra sur l'invention la plus importante de l’histoire de l'imprimerie, notamment avec la présentation du « Jikji ».

D'après le site Internet du Musée d'imprimerie ancienne de Cheongju, la première exposition du « Jikji » remonte à 1900 lors de l'Exposition universelle de Paris. Mais il a été mis en valeur au salon du livre de la bibliothèque en 1972, à l'occasion de la proclamation par l'Unesco de l'Année internationale du livre.

À cette occasion, la défunte Park Byung-Sun, bibliothécaire sud-coréenne à la BnF, a fait savoir au monde entier que le « Jikji » fut créé en 1377, soit 78 ans avant la Bible de Gutenberg, imprimée en 1455.

Depuis, le plus ancien ouvrage imprimé au moyen de la technique de la typographie métallique n'a jamais été exposé au public. Plusieurs musées ont cherché à le louer ou à l'exposer, mais sans succès. La nouvelle exposition de la BnF permettra donc de le redécouvrir. Il sera aussi intéressant de voir son état actuel.

La Fondation du patrimoine culturel de Corée à l'étranger affiliée à l'Administration coréenne du patrimoine culturel est en cours de consultations avec la Bibliothèque nationale de France pour conclure un partenariat pour cette exposition. La traduction en français du « Jikji » a d'ailleurs été subventionnée par la fondation.

Le « Jikji », imprimé en deux volumes, est une compilation rédigée par le religieux Baegun des enseignements des grands prêtres bouddhiques. Aujourd'hui, il n'en reste que le deuxième volume, conservé à la division des Manuscrits orientaux de la BnF.

Ce trésor fut acquis par Victor Collin de Plancy (1853-1922), premier consul de France en poste à Séoul vers la fin des années 1880 jusqu’au début des années 1890. Puis il a été racheté par Henri Vever (1854-1942), avant d'être légué à la Bibliothèque nationale de France.

En 2001, le « Jikji » a été inscrit au registre de la Mémoire du monde de l'Unesco.

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