C’est maintenant officiel, la Corée du Sud et les Etats-Unis commenceront, à la mi-mars, leurs exercices militaires combinés de printemps, baptisés « 2023 Freedom Shield » (2023 FS).
Les deux alliés effectueront des manœuvres pendant 11 jours consécutifs, cette fois sans les diviser en deux segments. Dans le passé, l’opération se déroulait en deux parties séparées avec un week-end de pause au milieu. C’est le ministère de la Défense qui en a rendu compte aujourd’hui aux députés de la commission compétente de l’Assemblée nationale.
Séoul estime que Pyongyang en profitera pour durcir le ton contre lui et pour multiplier ses provocations. Le pays communiste avait désigné 2023 comme l’année charnière de ses stratégies de puissance nucléaire et de développement de la défense. Il existe donc la possibilité de mener un nouvel essai atomique, le septième.
Face à une telle éventualité, l’armée sud-coréenne est décidée à consolider ses troupes et à passer en revue leur posture de préparation. Pour ce faire, elle convoquera une conférence de ses principaux commandants, en amont des prochains exercices en question, le 3 mars plus exactement.
S’agissant des manœuvres, elles s’appuieront sur un scénario similaire au combat réel et sur les mouvements inhabituels liés à l’arsenal atomique et balistique du régime de Kim Jong-un. Et pendant leur période, plusieurs autres entraînements d’ampleur seront également organisés.