Sur fond de stabilisation de la crise du COVID-19, la Corée du Sud décidera, la semaine prochaine, de lever ou non les dernières restrictions sanitaires réservées aux voyageurs en provenance de Chine, dont la validité est prévue jusqu’au 28 février. C’est ce qu’a annoncé ce matin le Premier ministre lors d’une réunion sur la crise du COVID-19 et la lutte anti-incendie.
Pour les visiteurs arrivant depuis l’empire du Milieu, il est toujours obligatoire de présenter un test PCR négatif avant le décollage et à l’arrivée sur le sud-coréen, tandis que tous les avions en provenance du continent chinois ne sont pas autorisés à atterrir à un autre aéroport que celui d’Incheon. Si tout va bien, ce dispositif devrait prendre fin à la date prévue.
Han Duck-soo a annoncé que le nombre de vols aériens internationaux reliant la Corée du Sud à la Chine devrait passer de 62 à 80 par semaine, d’ici fin février, et monter progressivement jusqu’à une centaine de vols hebdomadairement dans le courant du mois prochain. Selon lui, l’exécutif examinerait de l’augmenter davantage.
Selon le chef du gouvernement, si la situation épidémique continue à se stabiliser au rythme actuel, Séoul pourra lancer un débat sur la levée des dernières restrictions sanitaires à appliquer dans le pays. Il s’agit par exemple de baisser le niveau d’alerte lié au COVID-19, de mettre fin aux sept jours de quarantaine obligatoire et de lever totalement l'obligation du port du masque.
Côté bilan. Le nombre de nouvelles contaminations continue à descendre pour se rapprocher de la barre des 10 000. Ces dernières 24 heures, 11 436 cas ont été recensés, soit le plus bas niveau pour un vendredi depuis 33 semaines, à savoir le 1er juillet 2022. Il s’agit d’une baisse de 1 083 en un jour et de 2 068 en glissement hebdomadaire. Ce chiffre comporte 24 cas d’origine importée.
Toutefois, 28 décès supplémentaires ont été enregistrés, soit une hausse de six morts en un jour. Le taux de létalité se maintient à 0,11 %.