Les chefs de la diplomatie sud-coréenne et japonaise, Park Jin et Yoshimasa Hayashi, ont eu une réunion bilatérale samedi dernier en Allemagne pour discuter de la question de l’indemnisation des victimes du travail forcé sous le joug colonial nippon. Leur tête-à-tête a duré 35 minutes en marge de la Conférence de Munich sur la sécurité. Toutefois, ils n’ont pas réussi à trouver un terrain d’entente.
Le ministre sud-coréen a déclaré avoir exhorté son homologue à prendre une décision politique. Avant d’ajouter que Séoul et Tokyo avaient compris chacun la position de l’autre partie, en discutant de tous les aspects qu’ils pouvaient aborder sur la question.
Pour rappel, le gouvernement sud-coréen avait proposé que la Fondation pour les victimes de la mobilisation forcée par l’empire japonais indemnise les victimes au lieu des entreprises nippones épinglées, et avait demandé aussi à l’Archipel de participer au fonds et de s’excuser.
Cependant, Hayashi a juste indiqué que les deux nations poursuivraient leurs discussions afin de résoudre rapidement le dossier en suspens, sans aucune mention sur la suggestion du pays du Matin clair.
Ce dernier devrait se concentrer pour le moment sur la collecte des avis des anciens travailleurs exploités et le rapprochement de leurs opinions divergentes, en attendant la réponse de son voisin.