Comme il l’avait promis durant la campagne présidentielle, Yoon Suk-yeol reste déterminé à faire des trois réformes emblématiques un immense chantier de son quinquennat.
Ces réformes concernent le travail, les retraites et l’éducation. Le chef de l’Etat a commencé à donner le coup d’envoi de celle du travail. Le conseil des ministres qu’il a dirigé aujourd’hui y a largement été consacré.
Selon le président Yoon, pour la réaliser, il faut éradiquer, en premier lieu, les pratiques illégales et injustes de certains syndicats sur les chantiers de construction. Des syndicats qui d'après lui, sont très contestataires, qui s’emploient à protéger leurs droits déjà acquis et qui obligent parfois leurs entreprises à embaucher leurs adhérents, voire revendiquent de l’argent ou entravent les travaux.
Le locataire du Bureau présidentiel de Yongsan a alors affirmé que tous ces actes illicites finissent par causer au peuple un préjudice et qu’il fallait agir fermement pour y mettre fin, conformément aux lois concernées.
Au cours de la réunion d’aujourd’hui, deux ministères compétents, ceux de l’Aménagement du territoire et de la Justice, ont présenté au dirigeant une panoplie de mesures allant dans ce sens. Il s’agit de mener des inspections sur les chantiers de BTP et de condamner à une amende ceux qui les refusent. Les dispositifs prévoient également l’établissement ou l’amendement des lois en question en vue d’infliger des sanctions pénales aux syndicats épinglés.
Par ailleurs, Yoon a une fois de plus souligné l’importance de la transparence de la comptabilité des syndicats, invoquant que ceux-ci bénéficient des soutiens financiers et fiscaux du gouvernement. Dans la foulée, il leur a demandé d’en rendre publics les registres. En cas de refus, l’exécutif ne pourra plus leur octroyer ces aides.