La majorité et l’opposition ont discuté du calendrier de la session extraordinaire de mars, mais ne sont pas parvenues à une entente.
Le chef du groupe parlementaire du Parti du pouvoir du peuple (PPP), Joo Ho-young, et son homologue du Minjoo, Park Hong-keun, se sont entretenus ce matin à l’Assemblée nationale. La première force de l’opposition a réclamé de commencer la réunion dès le 1er mars, au lendemain de la fin de la session du février. A noter que le 1er mars est un jour férié en Corée du Sud. Il s’agit du Samiljeol, une journée en hommage au mouvement pour l'indépendance du 1er mars 1919. La loi sur le Parlement stipule d’inaugurer les sessions extraordinaires, entre février et juin, le premier jour du mois. Quant en août, le 16.
Néanmoins, le PPP, le parti au pouvoir, a prétendu que l’Assemblée nationale doit être rouverte le 6 mars pour que l’examen du mandat d’arrêt de Lee Jae-myung puisse se dérouler en dehors d’une session parlementaire, la période pendant laquelle l’exemption d’arrestation des députés n’est pas appliquée. Le chef du Minjoo est soupçonné de plusieurs affaires de corruption alors qu’il était maire de Seongnam.
Selon la formation présidentielle, le mouvement de centre-gauche insiste sur un début le 1er mars, un jour chômé. Pour elle, cela montre clairement l’intention de protéger son patron à tout prix.