Le président de l’Assemblée nationale veut réformer le mode de scrutin des législatives, qui peut être un nouveau point de cristallisation dans la vie démocratique sud-coréenne.
Afin de concrétiser son souhait, Kim Jin-pyo a remis à la commission ad hoc des réformes politiques du Parlement un avant-projet en ce sens, qu’un comité consultatif placé sous son autorité lui avait proposé mardi.
Ce groupe, qui donne des conseils sur la révision de la Constitution et du système politique, propose trois lignes directrices. Il s’agit de rénover notamment les scrutins mixtes, majoritaires et proportionnels, actuellement en vigueur, de manière à mieux assurer la représentativité des députés élus par les deux différents modes.
Dans cette optique, ses experts sont unanimes à recommander l’augmentation des sièges à pourvoir pour la représentation proportionnelle. Dans deux de leurs trois propositions en question, ils préconisent de porter à 350, le nombre de sièges dans l’Hémicycle, contre 300 actuellement, pour en attribuer 97 aux législateurs élus à la proportionnelle, 50 de plus qu’à l’heure actuelle. Le nombre de circonscriptions doit donc être maintenu à son niveau actuel, à savoir 253.
Selon le comité consultatif, même dans ce cas-là, il ne faudra pas augmenter le budget nécessaire, en réduisant notamment les salaires et les indemnités des parlementaires et de leurs assistants.