Le débat reste toujours houleux autour des suspicions de spéculation immobilière à Ulsan de Kim Gi-hyeon. Le candidat à la présidence du Parti du pouvoir du peuple (PPP), qui plaide non coupable, a annoncé hier saisir l’Office national d'enquêtes (NOI) pour faire la lumière sur cette affaire.
Selon le député, si cette accusation se révèle juste, il quittera le monde politique, mais dans le cas contraire, il fera porter la responsabilité politique et juridique à ses détracteurs.
Son rival Hwang Kyo-ahn a prétendu que Kim avait déclaré que c'était un terrain sans valeur, mais que ses prix s'élevaient au moins à 15,5 milliards de wons, soit 11 millions d’euros rien qu’il y a sept ans. Chun Ha-ram et Ahn Cheol-soo, deux autre candidats à la tête du PPP, ont critiqué que Kim tentait de détourner l’opinion publique du vrai problème et de menacer ses camarades.
Le Minjoo, la première force de l’opposition, a organisé dimanche une conférence de presse pour réclamer le lancement d’une enquête spéciale sur le parlementaire du PPP. D’après lui, en 1997, lorsque le projet d’installer une ligne à grande vitesse était en cours à Ulsan, Kim était un conseiller juridique de la municipalité qui avait accès aux informations internes. Et un an plus tard, il a acheté le terrain en question.