L’an dernier, un jeune sud-Coréen était endetté en moyenne de 84,5 millions de wons, l’équivalent de 60 000 euros. Selon le rapport de l'Institut coréen pour la santé et les affaires sociales (KIHASA), le montant est 2,48 fois plus élevé par rapport à 2012.
Le calcul a été réalisé auprès des foyers dont le chef de famille a entre 19 et 39 ans, sans compter le crédit pour la caution immobilière.
21,75 % ont affiché un ratio dette/revenu de plus de 300 %. C’est-à-dire que leur crédit est trois fois plus important que leur rémunération annuelle.
Ce phénomène est attribuable notamment à la flambée des prix des logements et au boum de l’investissement dans le marché immobilier.
69 % de la somme ont été empruntés pour acquérir un logement avec 58,2 millions de wons, soit 41 000 euros, tandis que 13,9 millions de wons, ou 10 000 euros, ont été utilisés pour un projet d’affaires ou d’investissement. Le premier usage a augmenté de 2,9 fois, et le second de 1,6 fois en dix ans.