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Aux Etats-Unis, le département de la Défense a déclaré que Séoul et Washington étaient convenus de continuer à conforter la dissuasion élargie contre Pyongyang. Mais pour le moment, il n’a aucune information à fournir sur le prochain « DSC TTX », un entraînement conjoint qui simule un scénario d’attaque nucléaire de la Corée du Nord. La dernière édition s’est déroulée la semaine dernière dans la capitale américaine.
Son porte-parole Patrick Ryder a affirmé hier dans un briefing que les deux pays ont mené avec succès une discussion sur différentes approches de leur alliance afin de répondre aux capacités croissantes du pays communiste liées aux missiles balistiques et aux armes nucléaires.
Sur la question de savoir si les deux alliés ont intentionnellement reconnu que leur exercice de simulation TTX (Table-Top Exercise) a un rapport avec le dossier nucléaire nord-coréen, Ryder a répondu qu’un de ses objectifs était de vérifier les conséquences de l’éventuelle utilisation des armes atomiques du royaume ermite. Et d’ajouter que le scénario du TTX ne consiste pas à prévoir les choses dans la réalité, mais à ouvrir un débat pour élaborer des plans communs.
Par ailleurs, à propos de l’arrivée de l'USS Springfield, un sous-marin à propulsion nucléaire américain, à la base navale de Busan, la voix du Pentagone a expliqué qu’il fait partie des armes stratégiques que les USA entendaient déployer par rotation pour la dissuasion élargie en Corée du Sud, voire dans la région aux alentours.