La Corée du Sud célèbre aujourd’hui le 104e Samiljeol, l’anniversaire du mouvement d'indépendance du 1er mars 1919 sous l’occupation japonaise.
Une cérémonie commémorative a eu lieu ce matin au Mémorial de Yu Gwan-sun, une militante indépendantiste morte à l’âge de 17 ans après avoir été torturée par les autorités japonaises, situé à Séoul, en présence du président de la République.
Dans son discours, Yoon Suk-yeol a déclaré qu’il faudrait réfléchir à la fois au passé malheureux et à un avenir prospère. Il a souligné que la richesse dont les sud-Coréens profitent aujourd’hui constituait le fruit des efforts inlassables pour protéger et accroître la liberté, ainsi que de la confiance dans les valeurs universelles. Le chef de l’Etat a fait part ensuite de la nécessité de suivre l’évolution de l’Histoire du monde afin de se préparer au futur, en indiquant que sinon le malheur du passé se répétera encore une fois.
Quant au voisin japonais, le numéro un sud-coréen a estimé que ce dernier était passé d’un envahisseur militariste à un partenaire avec qui le pays du Matin clair partage les valeurs universelles et qui collabore aussi aux défis sécuritaires et économiques ainsi qu'à d’autres enjeux internationaux. Avant de souligner que la coopération entre Séoul, Washington et Tokyo était plus importante que jamais pour faire face à la crise sécuritaire incluant plusieurs questions complexes et la menace nucléaire de Pyongyang.
Le président Yoon a terminé son discours en appelant ses compatriotes à ne pas oublier l’Histoire, glorieuse, honteuse ou triste, et à créer ensemble un futur de liberté, de paix et de prospérité.
Alors que l’événement s’était déroulé à plus petite échelle ces trois dernières années en raison du COVID-19, l’édition de cette année a rassemblé quelque 1 300 personnes, dont des patriotes, des citoyens, des membres des familles de militants indépendantistes et des délégations étrangères.