Le plan de Séoul pour dédommager ses ressortissants contraints de travailler pour des entreprises japonaises pendant la Seconde guerre mondiale peut ouvrir la possibilité à Yoon Suk-yeol de s’entretenir successivement avec Fumio Kishida et Joe Biden pour étoffer la coopération entre les trois pays.
D’après le Bureau présidentiel de Yongsan, il est fort probable que son locataire se rende dans l’archipel dans le courant du mois pour un tête-à-tête avec le Premier ministre nippon. Les médias japonais sont allés jusqu’à préciser que son déplacement aura lieu les 16 et 17 mars, une semaine plus tôt qu’initialement prévu par l’entourage de Yoon.
La présidence sud-coréenne semble s’attendre à ce que le sommet en vue entre les deux dirigeants permette de relancer la « diplomatie de la navette » entre les pays voisins, au point mort depuis 12 ans.
Et fin avril, le dirigeant sud-coréen prévoit un voyage aux Etats-Unis. Une visite qui s’inscrira dans le cadre du 70e anniversaire de l’alliance entre les deux nations. Actuellement, son conseiller à la sécurité nationale Kim Sung-han est à Washington pour discuter des détails sur la visite américaine de son président.
Puis, Yoon, Biden et Kishida pourraient se retrouver ensemble en marge du sommet du G7, qui aura lieu en mai à Hiroshima, au Japon, puisque le leader sud-coréen pourra y participer au titre d’invité. Si tel est le cas, il s’agira de leur troisième entrevue à trois, après celles de Madrid en Espagne et de Phnom Penh au Cambodge, respectivement en juin et en novembre 2022.
En un mot, les USA et leurs deux principaux alliés d’Asie pourront dorénavant concentrer leurs efforts pour concrétiser, voire mettre en œuvre leur collaboration substantielle.