Le plan gouvernemental d’indemnisation des anciens travailleurs forcés au Japon continue de faire débat après son annonce, lundi. La polémique est loin d’être finie.
Dans ce contexte, un récent sondage réalisé pour la KBS montre que plus d'un sud-Coréen sur deux le désapprouve. Effectivement, ils sont 53,1 % à déclarer que la décision est erronée, tandis que 39,8 % pensent le contraire.
A la question de savoir si cette mesure aiderait à orienter les relations avec Tokyo vers l’avenir, 51,5 % des sondés ont répondu « non » et 46,1 % « oui ».
De même, plus de sept personnes interrogées sur dix (72,1 %) se sont prononcées pour l’opinion, selon laquelle la solution en question est mitigée à cause de l’absence d’excuses de la part des entreprises nippones qui ont obligé les Coréens à travailler pendant la Seconde guerre mondiale, et de celle de leur contribution financière au dédommagement. De ce fait, 72,5 % des répondants exigent de leur gouvernement qu’il demande aux groupes japonais concernés de lui rembourser la somme versée aux victimes.
Et ils sont 61,4 % à considérer un pardon sincère de ces conglomérats et leur exécutif comme l’élément clé du règlement de cette question de l’exploitation de Coréens pendant le conflit.