La Fédération des syndicats coréens (FKTU), l’un des deux plus grands organismes représentant les travailleurs au pays du Matin clair, a organisé aujourd’hui une cérémonie officielle pour célébrer le 77e anniversaire de sa fondation.
A cette occasion, son patron Kim Dong-myeong a déclaré la ferme volonté de mobiliser tous les efforts pour lutter contre la réforme que l’administration de Yoon Suk-yeol tente d’imposer au détriment des droits sociaux acquis.
Le chef de la FKTU a vivement condamné les « attaques » du gouvernement, à savoir les projets notamment d’obliger les syndicats à publier leurs livres de comptes et de porter à 69 heures le plafond de la durée hebdomadaire de travail. Il a aussi souligné une régression de la société sud-coréenne et l’effondrement des communautés au bout seulement d’une année de mandat sous Yoon. Avant de dénoncer la tentative de « faire remonter le temps du Code du travail à l’époque d’il y a 70 ans ».
En même temps, Kim a affiché l’intention d’éradiquer tous les agissements de quelques brebis galeuses internes, faisant allusion aux derniers scandales de pots-de-vin impliquant certains cadres. Il a promis aussi de faire réviser le Code du travail de sorte à assurer les droits des travailleurs dans les entreprises qui comptent moins de cinq salariés et qui bénéficient de diverses dérogations concernant les obligations liées aux conditions de travail.