La Corée du Sud a finalisé un important plan d’armement de plus de 7 000 milliards de wons, l’équivalent de 5 milliards d’euros, afin de mieux se préparer aux menaces nucléaire et balistique de sa voisine du Nord.
L'Administration du programme d'acquisition de la défense (DAPA), chargée des marchés publics de la défense, a en effet finalisé hier cinq dossiers en ce sens.
Il s’agit d’acheter en premier lieu 20 nouveaux chasseurs furtifs F-35A entre 2023 et 2028. Avec un budget de 3 750 milliards de wons, soit quasiment 2,7 milliards d’euros. Une fois le projet achevé, l’armée de l’air en disposera d’un total de 60. La DAPA s’attend à ce qu’il permette de renforcer la capacité « Kill Chain » à frapper de façon préemptive les sites balistiques et nucléaires nord-coréens.
Séoul a en même temps décidé de débloquer une enveloppe de 770 milliards de wons, ou 550 millions d’euros, d’ici 2031, pour un deuxième achat de missiles SM-6 afin de les charger à bord de son destroyer Aegis de classe Jeongjo le Grand. Cet engin américain d’une portée de 400 km permettra lui aussi d’améliorer la capacité au combat.
Hier, la DAPA a également entériné le plan cadre de développement du système du projet II du missile mer-air. Il prévoit de développer et construire en masse localement un intercepteur de ce type à l’horizon 2030. Coût de l’opération : 690 milliards de wons, soit un peu moins de 500 millions d’euros.
Autre programme approuvé hier. Il concerne cette fois la mise au point d’une arme tactique guidée sol-sol.