En ce deuxième et dernier jour de déplacement dans la capitale nippone, le président sud-coréen a rencontré les figures politiques du pays du Soleil levant, qui font partie des associations pour l’amitié et les échanges Séoul-Tokyo. Parmi elles, Taro Aso, le vice-président du Parti libéral-démocrate (PLD), au pouvoir, et Yoshihide Suga. Le prédécesseur de Fumio Kishida va bientôt prendre la tête de l’Union de députés Japon-Corée du Sud.
A cette occasion, Yoon Suk-yeol a affirmé croire que la tenue elle-même de son entrevue avec le Premier ministre japonais représente une importante avancée dans le réchauffement voire le développement des relations entre les deux nations, selon le Bureau présidentiel de Yongsan.
D’après l’agence Kyodo News, Suga a lui aussi salué les résultats de leur sommet et a voulu également redynamiser les échanges de visites des deux peuples. Sur la question du prochain rejet dans le Pacifique des eaux contaminées de la centrale accidentée de Fukushima, l’ex-chef du gouvernement a fait savoir que son pays préparait ce déversement en collaboration avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Le président Yoon, lui, a indiqué la nécessité de procéder à des analyses scientifiques.
Le chef de l’Etat s’est également entretenu avec les dirigeants du Parti démocrate constitutionnel (PDC). Dans sa conférence de presse tenue à l’issue de cette rencontre, le patron de cette principale formation de l'opposition Kenta Izumi a annoncé avoir évoqué auprès son interlocuteur deux questions que les deux Etats doivent aussi régler.
Ces dossiers concernent la statue de la « fille de la paix », une sculpture en bronze rappelant le sort des Coréennes victimes de l’esclavage sexuel pendant la Seconde guerre mondiale, et l’incident maritime militaire survenu fin 2018 dans la mer de l’Est.