Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Park Jin, a annoncé samedi dernier que les questions de la souveraineté sud-coréenne des îlots Dokdo, ainsi que celle des femmes de réconfort, n'avaient pas été abordées lors du sommet entre son président Yoon Suk-yeol et le Premier ministre japonais Fumio Kishida.
Cependant, la chaîne de télévision publique nipponne NHK a rapporté que Kishida avait demandé à la partie sud-coréenne de respecter l'ancien accord bilatéral sur ces dossiers.
Ces propos ont provoqué un tollé en Corée du Sud. Le Bureau présidentiel de Yongsan a alors avoué, le 17 mars, qu'aucune discussion sur ces sujets n'avait eu lieu lors du sommet.
Selon Park, cette rencontre a été rendue possible grâce à la décision ferme du gouvernement sud-coréen et a marqué la première rencontre bilatérale entre leur dirigeant en 12 ans, offrant ainsi une occasion de renouveler les relations bilatérales vers l'avenir.