Le sommet entre le président sud-coréen Yoon Suk-yeol et le Premier ministre japonais Fumio Kishida, qui a eu lieu le 16 mars dernier, a entraîné de vives controverses et des manifestations tout au long du week-end à Séoul.
Des groupes d'opposants se sont ainsi rassemblés sur la Seoul Plaza pour critiquer leur rencontre en la considérant comme une « catastrophe diplomatique » ayant blessé les sud-Coréens.
Les manifestants ont notamment exigé de leur propre gouvernement le retrait immédiat de son plan de dédommagement par un tiers, proposé aux victimes du travail forcé pendant la Seconde guerre mondiale. Ce dernier consiste en une compensation financée par des dons d'entreprises sud-coréennes et non des firmes nipponnes épinglées à ce sujet par la justice du pays du Matin clair. Selon eux, cette proposition constitue une violation des droits humains de ces anciens travailleurs et va à l'encontre de la décision de la Cour suprême.
Les mouvements de protestation ont même atteint l'ambassade japonaise située dans la capitale, réclamant des excuses et des réparations de la part de l’archipel.