L'Assemblée nationale se réunit aujourd'hui pour adopter le projet de création d'une commission générale dédiée à la réforme électorale, qui pourra être appliquée dès les élections législatives 2024.
La commission parlementaire spéciale sur la réforme politique a adopté hier une résolution sur l’amélioration du système électoral des membres de l’Assemblée nationale. Le texte propose trois options : un scrutin plurinominal (le scrutin uninominal maintenu pour les circonscriptions rurales), couplé d'un scrutin proportionnel dont le nombre de députés sera fixé selon le taux de soutien régional des partis ; un scrutin majoritaire uninominal accompagné d'un scrutin proportionnel indexé aux urnes uninominales ; un scrutin plurinominal à listes ouvertes avec un scrutin proportionnel dont le nombre d’élus sera établi selon le suffrage national des formations politiques.
Ces trois plans sont élaborés pour réduire le décalage entre le taux de soutien recueilli par les partis et le nombre de sièges qu'ils obtiennent.
Une fois adoptée aujourd'hui, la commission générale à laquelle participeront tous les députés aura deux semaines à partir du 27 mars pour débattre et choisir la modalité de réforme parmi ces trois projets.
Dans la foulée, le projet d'amendement relatif à la gestion des céréales sera traité seulement par les partis de l'opposition. Il s'agit d'un dispositif qui impose au gouvernement d'acheter le riz invendu.
Les élus du Minjoo, la principale formation de l'opposition, de la commission agricole ont averti hier devant les journalistes que d'autres législations d'annexe seraient déposées si le président de la République utilise son droit de veto.