Chun Woo-won, l’un des petit-fils de l’ancien président de la République Chun Doo-hwan, a été arrêté tôt ce matin pour usage de stupéfiants dès son arrivée à l’aéroport international d’Incheon. L'Agence de police métropolitaine de Séoul a annoncé qu’un mandat d’arrêt et un mandat de perquisition avaient été délivrés et que le jeune homme serait interrogé par le service de la criminalité liée aux drogues.
Avant d’être transféré, Chun a affirmé qu’une fois l’enquête terminée, il présenterait ses excuses aux victimes du soulèvement démocratique de Gwangju du 18 mai 1980, réprimé dans le sang par son grand-père, et a remercié de lui avoir accordé une chance de le faire. Résidant actuellement à New York, il est arrivé en Corée du Sud à 6h du matin.
Depuis près de deux semaines, le petit-fils du dictateur des années 80 a révélé sur les réseaux sociaux des soupçons sur la caisse noire de sa famille que Chun Doo-hwan aurait constituée quand il dirigeait le pays d’une main de fer. Il a également dénoncé les actes criminels des hommes de son entourage, en avouant aussi sa toxicomanie.
Le 17 mars dernier, le jeune homme a perdu connaissance après avoir pris des stupéfiants en live sur YouTube, avant d’être transporté à l’hôpital. La police sud-coréenne a alors mené des recherches sur ses propos dans son émission, et a également enquêté sur deux de ses connaissances qui séjournaient au pays du Matin clair.