L'exercice naval conjoint entre la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon, qui a débuté lundi, s’est achevé hier. Cette manœuvre qui a réuni les marines sud-coréenne et américaine ainsi que la force maritime d'autodéfense japonaise dans les eaux internationales au sud de l’île méridionale de Jeju était une première depuis septembre 2022.
A l'occasion de cet entraînement qui a porté sur la lutte anti-sous-marine et sur la recherche et le secours pour les accidents en mer, ont été déployés le porte-avions à propulsion nucléaire américain, l'USS Nimitz, les destroyers sud-coréens, tels que le Yulgok Yi Yi, le Choe Yeong et le Daejoyeong, ainsi que le destroyer japonais JS Umigiri.
Selon les autorités de défense sud-coréenne, cet exercice avait pour but d'améliorer notamment les capacités de réponse des armées des trois pays face à l'accroissement des menaces sous-marines engendrées par les missiles balistiques submersibles de la Corée du Nord.
Lors de la manœuvre effectuée lundi, l'EMATT, une cible d'entraînement à la guerre anti-sous-marine que disposent la Corée du Sud et les Etats-Unis, a été utilisée pour renforcer les capacités de détection, de renseignement et de neutralisation face aux capacités du royaume ermite. L'EMATT ressemble à une torpille et émet des ondes radio comme un sous-marin.
Le lendemain, les forces maritimes des trois pays se sont entraînées à réaliser des missions de sauvetage, de traitement et de transport des victimes en cas d'accident en mer.