Un cas de violence scolaire récemment révélé fait toujours l'actualité. Il concerne le fils de l'ancien procureur Chung Sun-sin, nommé par Yoon Suk-yeol à la tête du Bureau national d’enquête (NOI). Bien que Chung ait aussitôt démissionné de son poste, cette affaire continue de faire des vagues.
De fait, ce fléau gâche la vie d’un nombre considérable d’élèves. Face à une telle situation, le camp présidentiel se mobilise pour tenter de le vaincre. Le Parti du pouvoir du peuple (PPP) et le gouvernement ont en effet décidé d’élaborer une série de mesures en ce sens. Il s’agira pour l’essentiel de sanctionner plus sévèrement les auteurs et protéger les victimes.
Concrètement, les faits de violence à l’école pourraient être pris en compte plus largement dans le cadre de l’examen d’entrée à l’université, voire dans l’embauche de salariés, et le registre scolaire des élèves incriminés devrait être conservé plus longtemps qu’actuellement.
Cela dit, des voix s’élèvent déjà contre de telles mesures, redoutant l’effet de la stigmatisation. Selon ces détracteurs, si la durée de la conservation du registre en question est prolongée, seuls les parents d’élèves disposant des moyens pourront intenter une action en justice.
Les organisations d’enseignants ont du coup appelé le pouvoir à écouter suffisamment les opinions publiques avant de finaliser son plan d’action.