Dans un an jour pour jour, les élections législatives auront lieu en Corée du Sud. L’Assemblée nationale organise à partir d’aujourd’hui une réunion plénière pour revoir le système électoral qui sera appliqué dès l’année prochaine. Cent députés de la majorité et de l’opposition mèneront des négociations pendant quatre jours.
Actuellement, trois propositions existent. La première consiste à introduire une circonscription grande et moyenne et à élire au maximum cinq parlementaires dans les grandes villes et un dans les zones rurales. En ce qui concerne les scrutins proportionnels, les sièges sont distribués par rapport au nombre de voix obtenues de chaque parti.
La deuxième maintient le système de petite circonscription uninominale, mais attribue seulement une partie des sièges du scrutin proportionnel en fonction des suffrages des formations politiques.
Enfin, la dernière attribue jusqu’à sept sièges à pourvoir dans chaque circonscription, et permet aux électeurs de choisir leur parti et leur candidat préférés, un système quasi proportionnel.
Les trois méthodes supposent le maintien du nombre de députés à 300. Pourtant, Kim Gi-hyeon, le nouveau patron du Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation au pouvoir, a proposé jeudi dernier contre toute attente la réduction d’au moins 30 sièges. Lee Soo-jin, la porte-parole du Minjoo, la première force de l’opposition, lui a demandé d’arrêter d’entraver les efforts du Parlement pour la réforme en question.
Comme chaque système électoral bénéficie aux différents partis, les tractations s’annoncent complexes.