Le tribunal a jugé que l’Etat pouvait saisir les 5,5 milliards de wons, ou 3,81 millions d’euros, issus de la vente d’une parcelle de terre par la famille de l’ex-dictateur Chun Doo-hwan.
L’ancien général avait été condamné en 1997 à une amende de 220,5 milliards de wons, l’équivalent de 153 millions d’euros, pour haute trahison et corruption. Il avait alors promis de restituer tous ses biens à la nation après sa mort, mais il est décédé en novembre 2021, sans payer 9,22 milliards de wons, soit 6,4 millions d’euros.
Alors qu’une société fiduciaire, qui gérait la terre en question, a porté plainte contre la saisie de ces 5,5 milliards de wons, le tribunal a donné gain de cause à l’Etat, en expliquant que l’entreprise était au courant du fait qu’il s’agissait d’un bien acquis illégalement. Il a ajouté que la mesure prise par la ville de Séoul était toujours valable, parce qu’elle avait été mise en place en 2018, avant la mort de l’ex-président.
Cependant, puisque Chun n’est plus de ce monde, cette amende sera la dernière pouvant être récupérée dans le cadre de la loi actuelle.