Les partis de l’opposition ont fustigé les soupçons sur les écoutes clandestines de Washington au sein du Bureau présidentiel de Yongsan.
Le Minjoo, la première force de l’opposition, a déclaré qu’il s’agissait d’une violation de la souveraineté, un geste inacceptable après 70 ans d’alliance. Il a critiqué l’administration de Yoon Suk-yeol de se contenter seulement de la confiance solide entre les deux nations malgré la gravité de la situation. Son chef du groupe parlementaire Park Hong-keun a indiqué qu’il fallait vérifier auprès du gouvernement américain si cette affaire est vraie, et réclamer des informations sur les documents qui ont fuité.
Le Parti de la justice, une petite formation progressiste, a également argué que l’exécutif devrait demander les excuses de la Maison blanche, affirmant qu’avec cette attitude soumise, il ne pourra pas tisser une relation diplomatique équitable avec les Etats-Unis.
En revanche, le Parti du pouvoir du peuple (PPP) se veut prudent. Selon lui, la priorité est de distinguer le vrai du faux, et la possibilité de l’intervention d’un pays tiers n’est toujours pas écartée. Le mouvement présidentiel a ainsi souligné qu’il prendra les mesures appropriées une fois que cette affaire sera élucidée.