Suite à l'annulation, en février dernier, de la nomination de l'ancien procureur Chung Sun-sin à la tête du Bureau national d’enquête (NOI), en raison des actes d’harcèlement scolaire perpétrés par son fils, le gouvernement a présenté une série de mesures contre la violence scolaire. En deux phrases : des sanctions plus sévères contre les auteurs et la protection renforcée des victimes.
Les dossiers disciplinaires relatifs au renvoi temporaire, à l'exclusion de l’établissement et au changement de classe des harceleurs seront conservés durant quatre ans. Ces antécédents, pris en compte actuellement lors des procédures spéciales d’admission à l'université, seront également appliqués dans toutes les modalités d'entrée à la faculté.
En plus, pour prévenir les préjudices supplémentaires envers les victimes, provoquées par l'éventuel abus de procédures juridiques intentées par les agresseurs, l'accord par écrit des personnes lésées devient obligatoire pour que ces mentions disciplinaires imposées aux responsables soient effacées du registre scolaire.
Côté protection des victimes, la durée de séparation immédiate avec les harceleurs passera de trois à sept jours. La direction des établissements scolaires pourra changer de classe les personnes concernées ou interdire les agresseurs d'aller à l'école.
Ce n'est pas tout. Le nombre de centres dédiés à l'assistance juridique pour les victimes sera élargi à 400. Les enseignants seront en général épargnés de la responsabilisation juridique, pour encourager leur réponse active à la violence à l'école.