Si aux Etats-Unis, l’attention se tourne vers l’origine des fuites de leurs documents classifiés, récemment révélés, elle est toujours portée, en Corée du Sud, sur les présumées écoutes clandestines, par le renseignement américain, des conversations confidentielles entres des membres du Conseil de sécurité nationale du Bureau présidentiel de Yongsan.
Alors que l’allégation allant dans ce sens continue d’alimenter les débats, le gouvernement de Séoul la dément catégoriquement. Dans ce contexte, un de ses hauts responsables a enfoncé le clou.
Hier, lors d’une rencontre avec la presse au siège de l’ambassade de Corée du Sud à Washington, il a martelé qu’il n’y avait aucun indice permettant de penser que les USA avaient espionné les officiels de la présidence. Avant d’ajouter que les documents secrets découverts sur les réseaux sociaux contiennent aussi les révélations sur les relations sud-coréano-américaines, mais que beaucoup de ces informations sont différentes des faits. Il a aussi rappelé que ces rapports avaient été rédigés il y a déjà un certain temps et qu’ils ne pèsent plus maintenant sur ces liens bilatéraux.
Dans le même temps, l’officiel a tenu à souligner que les deux alliés partagent, comme il le faut, les renseignements dont ils disposent, et qu’ils préparent le prochain sommet entre leurs leaders en se basant sur la confiance mutuelle.
Selon le même responsable, ses interlocuteurs américains lui ont tous exprimé leur embarras à l’égard des fuites des documents et reconnu aussi avoir causé des ennuis à la Corée du Sud, sans pouvoir pour autant confirmer les contenus des dossiers qui circulaient en ligne.