Le leader nord-coréen Kim Jong-un est prêt à lancer le septième essai nucléaire, et sans intervention extérieure, il ne s’agit plus de savoir « si » la Corée du Nord fera exploser de nouveau une arme atomique mais de « quand » elle y procédera. C’est ce que le commandant des forces américaines en Corée du Sud (USFK) a déclaré jeudi dans une réponse écrite présentée à l’occasion d’une audition de la commission militaire du Sénat.
Paul J. LaCamera a estimé que le leader nord-coréen a la ferme volonté de rendre opérationnelle ses armes nucléaires, et que le royaume ermite est en train de développer une « capacité de seconde frappe » selon les dernières observations.
La capacité de seconde frappe permet à un pays de riposter à une attaque ennemie avec des moyens nucléaires. Elle peut être mise en œuvre via un missile mer-sol balistique stratégique (MSBS) et une stratégie de lancement sur alerte (connu sous le sigle anglais « LOW »), entre autres.
Le général LaCamera a exprimé son inquiétude quant au manque de budget nécessaire pour l’USFK. Selon lui, cela peut causer une perte en compétitivité dans la guerre de l’information où la Chine, la Russie et la Corée du Nord ne cessent d’augmenter activement leurs investissements.