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International

Mine de Sado : deux associations civiques demandent de rendre publique la liste des ouvriers coréens

Write: 2023-04-24 10:52:01Update: 2023-04-24 17:03:44

Mine de Sado : deux associations civiques demandent de rendre publique la liste des ouvriers coréens

Photo : KBS News

Une association civique sud-coréenne et une autre japonaise se sont rendues hier à la mine de Sado, sur l'île japonaise du même nom, pour demander de rendre publique la « liste des ouvriers de la péninsule » conservée par la préfecture de Niigata.

C’est la première fois que l’existence d’une liste officielle des Coréens forcés à travailler dans la mine a été vérifiée. Une autre mentionnant le rationnement du tabac découvert plus tôt n’indiquait que les noms et les dates de naissance des ouvriers.

La préfecture de Niigata avait reçu le document de la part de la mine et l’avait pris en photo en 1984. Il est actuellement conservé sous forme de microfilm. Ces données auraient servi pour contrôler et gérer les Coréens. Yasuto Takeuchi, chercheur japonais en histoire, a présumé qu'il aurait pu être omis lors de l’enquête menée par un ancien gouvernement de Tokyo. Avant d’ajouter que le texte pourrait indiquer d’autres informations comme la date de mobilisation de chaque ouvrier.

Les deux groupes civiques ont affirmé que le texte n’avait pas fait partie des dossiers transférés auparavant par l'archipel au pays du Matin clair, et qu’il pourrait améliorer les relations entre les deux pays. Ils ont alors demandé à la mine de Sado de déposer l'archive au gouvernement nippon, pour que celle-ci puisse être remise à l’exécutif sud-coréen.

Cependant, la mine japonaise a refusé leur demande, en affirmant que la version originale avait disparu. Les Archives de la préfecture de Niigata ont indiqué également qu’elles ne pouvaient pas rendre publique la liste sans l’autorisation de la mine, en reconnaissant néanmoins qu’il s’agit d’une liste de Coréens forcés à travailler dans le lieu en question.

Kim Seung-eun, cheffe du département des sciences et des arts du Centre pour la vérité historique et la justice, a annoncé que les familles d’environ 90 % des victimes du travail forcé n’étaient pas au courant de la mobilisation de leurs proches. Elle a souligné que ces renseignements devraient être partagés avec elles.

Maintenant que l’existence d’un document officiel sur les ouvriers coréens a été confirmée, les Japonais attendent de voir la réaction du gouvernement sud-coréen.

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