Song Young-gil, qui est au cœur du scandale de corruption du Minjoo, a quitté Paris hier soir pour regagner son pays. Son retour précipité est dû aux soupçons soulevés durant l’enquête sur le scandale des pots-de-vin lors de l’élection du président du parti de centre-gauche en 2021, où il a été élu.
Avant son départ, Song a affirmé devant les journalistes qu'il se sentait confus et qu’il s’efforcerait à régler les affaires une fois arrivé en Corée du Sud. Il séjournait en France depuis décembre dernier et exerçait en tant que professeur invité à l'Ecole supérieure de commerce de Paris (ESCP).
Dans une conférence de presse organisée dans la capitale française samedi, l'homme politique sud-coréen a déclaré que toutes les responsabilités lui étaient imputées, au-delà de la polémique sur la véracité de cette affaire. Il a ensuite affiché son intention de quitter le Minjoo, de démissionner de son poste de conseiller permanent et de subir l'enquête du Parquet. Néanmoins, il a toujours argué qu'il n'était pas au courant des enveloppes d'argent distribuées.
Le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation au pouvoir, a dénoncé que la défection du parti de quelques personnes concernées n’a aucun sens, et que le vrai problème réside dans le fait que le Minjoo considère les actes de corruption comme une sorte de coutume.
Pour la première force de l’opposition, aucune autre alternative convaincante pour le moment n’existe et elle ne peut qu’attendre le résultat de l'enquête du ministère public. Elle compte organiser une réunion stratégique de haut rang pour discuter des futures mesures, après le retour de Song.