L’idée de demander au Japon de se mettre à genou pour des faits historiques qui datent d’un siècle est inacceptable. C’est ce qu’a déclaré le président de la République dans une interview accordée au Washington Post.
Yoon Suk-yeol a souligné qu’en Europe, les pays qui ont traversé plusieurs guerres pendant les dix dernières décennies ont trouvé un moyen de coopérer pour l’avenir. Avant d’ajouter qu’il fallait prendre une décision concernant les relations Séoul-Tokyo.
Le Minjoo, la première force de l’opposition, a tout de suite dénoncé cette attitude qui, selon lui, décharge l’archipel de la responsabilité de son invasion et de l’occupation de la Corée, évoquant les efforts que l’Allemagne a déployés en regrettant son passé lié à la Seconde guerre mondiale.
Le Bureau présidentiel de Yongsan a expliqué, de son côté, que Yoon voulait simplement dire qu’un rejet par principe n’apporte rien aux liens entre les deux voisins.
Par ailleurs, le chef de l’Etat sud-coréen s’est montré plus prudent sur la question du soutien à l’Ukraine. Selon lui, il est normal de fournir une aide à une nation victime d’une invasion illégale, mais il faut aussi prendre en compte les relations entre la Corée du Sud et les autres pays concernés.