A l’approche du sommet Yoon-Biden, la Chine continue d'exercer des pressions sur la Corée du Sud, cette fois dans le domaine des semi-conducteurs. En effet, Washington avait déjà demandé à Séoul de s'assurer que ses entreprises ne remplacent pas Micron Technology, une société américaine de semi-conducteurs, en cas d'interdiction d'exportation vers l’empire du Milieu.
La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a qualifié cette demande de « comportement typique d’intimidation dans les domaines scientifique et technologique ». Mao Ning a ensuite exhorté le pays du Matin clair à « distinguer clairement les différends politico-économiques et à préserver conjointement le système commercial multilatéral, en maintenant la stabilité des chaînes d'approvisionnement mondiales ».
En vue du tête-à-tête prévu demain, Pékin surveille ainsi de près les décisions des entreprises sud-coréennes. Entre-temps, les Pays-Bas et le Japon ont annoncé se joindre aux USA pour limiter les exportations d'équipements vers le continent chinois.